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Année Scolaire 2025-2026
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Gina, une voix qui porte la lecture jusqu’à la finale.
C’est sa première participation, et Gina s’y est investie pleinement en choisissant des textes qui lui tiennent à cœur. Après avoir brillamment franchi les deux étapes préliminaires, elle a captivé le jury en présentant, à chaque sélection, un texte de son choix : Desirada de Maryse Condé lors de la première phase, puis le poème L’île lointaine de Daniel Thaly, auteur martiniquais, pour les demi-finales.
Parmi les trois lycéens retenus à l’échelle nationale, elle représente avec fierté son établissement, Marie-Galante et la Guadeloupe.
Actuellement, la Ligue de l’enseignement organise son voyage à Paris ainsi que son hébergement. Les répétitions et l’enregistrement auront lieu au théâtre de la Place d’Italie, et l’émission sera diffusée quelques semaines plus tard.
Elle confie : « Il me tenait à cœur de choisir des textes d’auteurs antillais. Je me suis entraînée plusieurs fois chez moi et deux fois au sein de l’atelier Sciences Po de mon lycée. Nous nous sommes rendus au collège Gaston Calmet pour réaliser un enregistrement au sein de la Web radio. C’est de la déclamation : il faut savoir mettre le ton au bon endroit, adopter la bonne posture et transmettre les émotions au public. J’ai été agréablement surprise d’être la seule sélectionnée en Outre-mer dans toutes les catégories. Au-delà d’un concours d’éloquence, c’est un concours de lecture. L’objectif est de promouvoir la lecture auprès des jeunes. J’aime lire. »
Gina incarne parfaitement cet esprit en choisissant des textes d’auteurs antillais, soulignant ainsi l’importance de la littérature comme vecteur de culture et de transmission.
Ses parents et la communauté éducative sont évidemment fiers. Le proviseur Jean-Claude Abatan l’a chaleureusement félicitée, tout comme les deux enseignantes responsables de l’atelier Sciences Po qui l’ont accompagnée dans sa préparation, Mmes Maud Prigent et Alexandra Méaude. On lui souhaite de donner le meilleur d’elle-même pour décrocher la victoire !
Huguette IBALOT
Baignade à la rivière le groupe.
Entre les 12 au 19 avril dernier, onze élèves de la section Européenne du lycée polyvalent et professionnel Hyacinthe-Bastaraud de Marie-Galante, ont vécu une semaine d’immersion linguistique et écologique sur l’île de la Dominique, surnommée « Nature Island ».
La pratique de l’anglais, la découverte culturelle et la sensibilisation au tourisme durable étaient au programme.
La Dominique s’est imposée pour sa proximité géographique et son authenticité. « C’est le pays anglophone le plus proche, visible depuis Marie-Galante, mais paradoxalement mal connu », souligne Maud Prigent, professeure d’histoire et responsable de la section Européenne du lycée Hyacinthe Bastaraud. Le choix du bateau, moins coûteux que l’avion, a permis de concrétiser ce projet, né à la suite d’un voyage exploratoire de Mme Finel, professeure d’anglais, il y a quelques années.
Dans cette île très engagée en matière d’écotourisme, les élèves ont séjourné à Three Rivers, un écolodge de la ville de Rosalie. L’occasion pour eux d’approfondir leurs connaissances sur les enjeux du développement durable, mais aussi de mieux saisir les liens historiques et culturels qui unissent la Dominique et la Guadeloupe à travers le créole et les migrations.
Le temps fort? La journée passée dans la réserve Kalinago,où les lycéens ont partagé un repas à base de produits locaux, avant de s’initier au tressage de paniers et à la sculpture sur noix de coco.
“Ramener un objet fabriqué de leurs mains rend cette expérience inoubliable”, précise Alexandra Méaude, professeure d’espagnol.
Différentes rencontres, avec des agriculteurs, les habitants des villages de Rosalie, Petite Soufrière et Grand-Fonds, les membres d’Ocean conservation et aussi une association qui milite pour la protection des tortues ont rythmé leur séjour.
Autant d’échanges qui ont permis de comprendre la capacité de résilience des Dominiquais après le cyclone Maria en 2017.
Une partie du groupe qui participe à l’atelier de panier tressé.
Des souvenirs pour la vie
Ce voyage a transformé les élèves.
“Certains traversent des moments difficiles. Les voirs épanouis, connectés aux autres et à l’environnement, c’est précieux”, confie l’équipe encadrantes.
Preuve que l’éducation ne se limite pas seulement aux salles de classe. Parfois, il suffit d’oser sortir de sa zone de confort. Ce fut une opportunité pour les lycéens d’enrichir leurs compétences linguistiques tout en découvrant les joies de l’échange culturel et le plaisir du voyage. Mais aussi de développer des qualités essentielles de la vie en communauté et le respect mutuel, des atouts précieux pour évoluer dans une société multiculturelle.
José PHANOR
Les lycéens en compagnie d’un agriculteur dominiquais.
Rebecca, lycéenne
“C’est ma première visite en Dominique, une expérience inoubliable. Découvrir un pays si proche mais si différent culturellement était facinant. La nature luxuante m’a impressionnée, comme la solidarité des habitants face aux défis économiques et catastrophes naturelles. J’ai particulièrement aimé les tyroliennes et les baignades en rivière quotidiennes. Ce voyage nous a premis d’explorer l’île en pratiquant notre anglais.”
Maud Prigent et Alexandra Méaude, les professeures.
Une partie du groupe qui participe à l’atelier de panier tressé.
Fin 2024, plus de 650 000 élèves (3806 établissements), dont 59 du Lycée Hyacinthe BASTARAUD, ont relevé le défi du concours Castor Informatique. Ce challenge mêlant algorithmes, logique et résolution de problèmes a captivé nos élèves (Seconde SNT, Première et Terminale NSI). Parmi eux, certains se sont particulièrement distingués : Joah, Oscar, Kenly et Bambou (Seconde), avec une mention spéciale pour Jasmin. Côté Première NSI, Jaé et Aaron ont brillé, tandis qu’en Terminale NSI, Rebecca, Adil et Evan ont réalisé des performances remarquables.
Mais l’aventure numérique ne s’arrête pas là !
Plongée dans la cybersécurité avec “Passe Ton Hack D’abord”
Les passionnés de cybersécurité ont eu leur propre défi : le “Passe Ton Hack D’abord”, un challenge de type Capture The Flag qui s’est déroulé de janvier à février. Six équipes du lycée ont plongé dans l’univers palpitant de la sécurité informatique, développant des compétences essentielles dans un secteur en pleine expansion. Félicitations à tous les participants, et en particulier à l’équipe “Steamrollers” (Rebecca, Mikael, Jean-Baptiste et Adil), ainsi qu’à “Maracudja”, trio féminin (Ohana, Mélyssa et Lise) qui a relevé ce challenge en classe de Seconde !
De nouveaux défis en programmation
Portés par leur succès, nos lauréats du concours Castor participent désormais au concours Algoréa qui réunit près de 250 000 compétiteurs. La phase de qualification, composée de trois tours, se poursuivra jusqu’en mai. Une occasion unique de perfectionner leurs compétences en codage !
“La Nuit du Code” : un marathon créatif et collaboratif
Et ce n’est pas fini ! Nos élèves de Première et Terminale NSI se préparent déjà à la 3ème édition de “La Nuit du Code”, organisée au Lycée en mai. Ce marathon de 6 heures combiné, programmation, créativité, design et travail d’équipe. Une expérience immersive et intense qui mettra à l’épreuve leur ingéniosité et leur esprit collaboratif !
Rejoignez l’aventure numérique !
L’informatique ouvre un monde d’opportunités et nos élèves en sont la preuve vivante. Que vous soyez curieux, passionné ou simplement prêt à relever un défi, de nombreuses occasions vous attendent pour explorer, apprendre et coder.
Restez connectés, le numérique n’a pas fini de vous surprendre au Lycée Hyacinthe BASTARAUD !
CANCAN M.
Sciences Numériques et Technologie Numérique et Sciences Informatiques
La cérémonie de remise du Prix de l’excellence économique était organisée, mercredi 15 janvier. Les 5 premiers lauréats ont été félicités.
Les 5 lauréats du prix d’excellence économique (de gauche à droite, Jacky Lancastre, Ludmila Zig, Djibril Valétudie, Hanna Brasseur et Christy Joseph), François Gros, directeur de l’Iedom (à gauche) et Donald Foliwe IA-IPR d’économie-gestion (à droite).
Par Bérengère MERLOT b. merlot@agmedias.fr
Le sujet était « le ralentissement de la productivité française ». Il a inspiré Hanna Brasseur, félicitée lors la remise du prix de l’excellence économique, mercredi 15 janvier, à l’Institut d’émission des départements d’outre-mer (Iedom). Sa copie a été estimée la meilleure de toutes, par le jury académique. « Je n’aurais jamais pensé être là, devant vous », dit la jeune femme, élève au lycée général et technologique (LGT) de Baimbridge, aux Abymes. C’est la 5è édition de ce concours national. Les quatre autres valeureux lauréats sont, dans l’ordre, Jacky Lancastre, Ludmila Zig, Christy Joseph et Djibril Valétudie. Ils étaient conviés avec leurs parents et leurs enseignants.
190 participants dans l’académie
Ce concours s’adresse aux élèves de terminale de la filière sciences et techniques du management (STMG) des lycées de Guadeloupe. « C’est une épreuve de 4 heures qui a eu lieu en décembre. Les candidats volontaires doivent plancher sur une thématique économique. Ce qui diffère d’un sujet classique d’examen, c’est qu’il n’y a pas de question. C’est aux élèves de trouver une ligne directrice. À l’aide de documents et de leurs connaissances, ils doivent rédiger un écrit personnel et problématiser, en respectant l’argumentation et la présentation de la copie », explique Donald Foliwe, inspecteur d’académie (IA) et inspecteur pédagogique régional (IPR) en économie gestion et doyen des IA-IPR. Il représentait la rectrice de l’académie, Christine GangloffZiegler. 10 000 élèves avaient planché en même temps, en France, sur ce sujet.
Un concours exigeant
Les élèves doivent aussi faire preuve d’une réelle capacité de réflexion économique sur le sujet proposé et montrer une prise de recul personnelle. « Est recherché aussi dans les copies, la preuve d’un certain sens critique », reprend Donald Foliwe. Il s’agit de participer à la formation de jeunes citoyens éclairés. L’objectif est d’amener les jeunes à comprendre les grands enjeux du monde économique contemporain et à être curieux. Notre actualité en regorge : la vie chère en outre-mer, le déficit des finances publiques et les solutions proposées pour le réduire, l’accord entre l’Europe et le Mercosur. « L’économie m’a permis de mieux comprendre le système français. Ce prix me pousse à continuer à m’améliorer. Je veux participer au mieux au fonctionnement de la société, notamment par la poursuite de mes études dans une école de commerce », émet Hanna Brasseur, devant l’assemblée. Sa copie a été envoyée en France et sera confrontée à celles des autres élèves, dans la course au prix d’excellence économique national.
![]() Donald Foliwe, inspecteur pédagogique régional en économie-gestion. |
L’ledom a créé ce prix en 2017. L’Europe a fait une étude sur le niveau économique des populations européennes et la France est ressortie très loin dans le classement, début 2010. Le gouvernement français a alors pris des décisions pour essayer de doper la culture économique de la population française. Elle a désigné la Banque de France et les instituts pour être les opérateurs nationaux de l’éducation financière et budgétaire des publics. Nous avons créé un site qui s’appelle Mes questions d’argent. Il existe aussi Mes questions d’entrepreneur qui permet de trouver des réponses neutres, non payantes et correctes quand on se pose des questions financières. » |
Andrea Carnier, enseignante en management au lycée des droits de l’homme, à Petit-Bourg « La participation des élèves est facultative donc leur participation démontre leur curiosité et leur engagement. Les parents leur ont transmis la persévérance et le goût de l’effort. On a fait peu de temps de préparation. On a surtout axé sur la méthodologie pour qu’ils aient une certaine rigueur et qu’ils respectent les codes de l’exercice. C’est mon collègue, monsieur Kancel, qui est leur professeur d’économie-droit. Je suis leur enseignante en management. Ce sont surtout eux qui ont bien travaillé. Susciter l’envie, la curiosité, leur donner envie, ça fait déjà une différence.» | ![]() Andréa Camier, enseignante en management au Lycée des droits de l’homme de Petit-Bourg |
Ressource – FRANCE-ANTILLES GUADELOUPE – MARDI 21 JANVIER 2025