Prix de l’Excellence Economique de Guadeloupe

Prix de l’Excellence Economique de Guadeloupe

La cérémonie de remise du Prix de l’excellence économique était organisée, mercredi 15 janvier. Les 5 premiers lauréats ont été félicités.

Les 5 lauréats du prix d’excellence économique (de gauche à droite, Jacky Lancastre, Ludmila Zig, Djibril Valétudie, Hanna Brasseur et Christy Joseph), François Gros, directeur de l’Iedom (à gauche) et Donald Foliwe IA-IPR d’économie-gestion (à droite).

Par Bérengère MERLOT b. merlot@agmedias.fr

Le sujet était « le ralentissement de la productivité française ». Il a inspiré Hanna Brasseur, félicitée lors la remise du prix de l’excellence économique, mercredi 15 janvier, à l’Institut d’émission des départements d’outre-mer (Iedom). Sa copie a été estimée la meilleure de toutes, par le jury académique. « Je n’aurais jamais pensé être là, devant vous », dit la jeune femme, élève au lycée général et technologique (LGT) de Baimbridge, aux Abymes. C’est la 5è édition de ce concours national. Les quatre autres valeureux lauréats sont, dans l’ordre, Jacky Lancastre, Ludmila Zig, Christy Joseph et Djibril Valétudie. Ils étaient conviés avec leurs parents et leurs enseignants.

190 participants dans l’académie

Ce concours s’adresse aux élèves de terminale de la filière sciences et techniques du management (STMG) des lycées de Guadeloupe. « C’est une épreuve de 4 heures qui a eu lieu en décembre. Les candidats volontaires doivent plancher sur une thématique économique. Ce qui diffère d’un sujet classique d’examen, c’est qu’il n’y a pas de question. C’est aux élèves de trouver une ligne directrice. À l’aide de documents et de leurs connaissances, ils doivent rédiger un écrit personnel et problématiser, en respectant l’argumentation et la présentation de la copie », explique Donald Foliwe, inspecteur d’académie (IA) et inspecteur pédagogique régional (IPR) en économie gestion et doyen des IA-IPR. Il représentait la rectrice de l’académie, Christine Gangloff­Ziegler. 10 000 élèves avaient planché en même temps, en France, sur ce sujet.

Un concours exigeant

Les élèves doivent aussi faire preuve d’une réelle capacité de réflexion économique sur le sujet proposé et montrer une prise de recul personnelle. « Est recherché aussi dans les copies, la preuve d’un certain sens critique », reprend Donald Foliwe. Il s’agit de participer à la formation de jeunes citoyens éclairés. L’objectif est d’amener les jeunes à comprendre les grands enjeux du monde économique contemporain et à être curieux. Notre actualité en regorge : la vie chère en outre-mer, le déficit des finances publiques et les solutions proposées pour le réduire, l’accord entre l’Europe et le Mercosur. « L’économie m’a permis de mieux comprendre le système français. Ce prix me pousse à continuer à m’améliorer. Je veux participer au mieux au fonctionnement de la société, notamment par la poursuite de mes études dans une école de commerce », émet Hanna Brasseur, devant l’assemblée. Sa copie a été envoyée en France et sera confrontée à celles des autres élèves, dans la course au prix d’excellence économique national.

Donald Foliwe, inspecteur pédagogique régional en économie-gestion.

Ils ont dit…

François Groh, directeur de l’ledom

« Ce prix est à l’initiative de la Banque de France, de l’Institut d’émission des départements d’outre-mer (ledom) et du ministère de l’Éducation nationale. Il touche de près parce que je suis moi-même issu de la filière sciences et techniques du management (STMG). Il est important de souligner que cette filière porte en responsabilité. Certes, il faut travailler, mais comme dans toutes les filières.

L’ledom a créé ce prix en 2017. L’Europe a fait une étude sur le niveau économique des populations européennes et la France est ressortie très loin dans le classement, début 2010. Le gouvernement français a alors pris des décisions pour essayer de doper la culture économique de la population française. Elle a désigné la Banque de France et les instituts pour être les opérateurs nationaux de l’éducation financière et budgétaire des publics. Nous avons créé un site qui s’appelle Mes questions d’argent. Il existe aussi Mes questions d’entrepreneur qui permet de trouver des réponses neutres, non payantes et correctes quand on se pose des questions financières. »

Andrea Carnier, enseignante en management au lycée des droits de l’homme, à Petit-Bourg

« La participation des élèves est facultative donc leur participation démontre leur curiosité et leur engagement. Les parents leur ont transmis la persévérance et le goût de l’effort.

On a fait peu de temps de préparation. On a surtout axé sur la méthodologie pour qu’ils aient une certaine rigueur et qu’ils respectent les codes de l’exercice.

C’est mon collègue, monsieur Kancel, qui est leur professeur d’économie-droit. Je suis leur enseignante en management. Ce sont surtout eux qui ont bien travaillé. Susciter l’envie, la curiosité, leur donner envie, ça fait déjà une différence.»

Ressource – FRANCE-ANTILLES GUADELOUPE – MARDI 21 JANVIER 2025


Faire travailler son imagination en anglais, c’est possible !

Faire travailler son imagination en anglais, c’est possible !

 

La production de Rebecca et Jean-Baptiste (1G1, section euro), a été choisie pour figurer sur le site web du magazine SPEAKEASY NEWS des éditions Nathan dans le cadre d’un concours d’écriture créative (creative writing) inspirée par le sport et les jeux olympiques (niveau B1+).

Un grand bravo à ces deux jeunes talents qui se sont distingués parmi des milliers de participants lors d’un concours national ! Pas de prix à proprement parler pour eux mais la satisfation d’avoir réussi à séduire le jury avec l’histoire originale que voici :

 

The Unbearable

Yuri was a little boy, about 10 years old, when he got lost in the woods of the Tatras in Slovakia and just stayed there. At 18 he was tough, smart and agile. He would play fight with bears every day, race against deer and catch fish with his bare hands.
One day, he heard a chainsaw in the distance and went to see what was happening. A big company was planning to cut down the forest. He wished to stop them but he didn’t know how, so he went back to the city to find an answer. There, he saw a poster for a big MMA tournament. The FFYD: Fight For Your Dream. The winner got his wish granted. The only requirement was to have a dream. For Yuri, this was an opportunity.

He won the first fights by mimicking his opponents’ style because he didn’t trust in his own skills. In the final his opponent was a world class MMA wrestler whose dream was just to crush other’s dreams. The first round began and Yuri got smashed, he didn’t have time to mimic his opponent for he was too quick. The second round was no better. It all came down to the third and final round…

Yuri, facing defeat, realized something important. He was not being himself, he wasn’t fighting like he had learned to in the forest. As he stepped into the ring, his opponent was stunned. With his newly found confidence Yuri had become as strong as a bear. He charged with rage, his ambition stronger than ever. The wrestler was overwhelmed by a rain of fists and got knocked out instantly. Yuri won! He then returned to the forest, forever remembered as the legendary fighter, the Unbearable, and was never bothered by tree cutters again.

 

Pour consulter la publication en ligne et lire les histoires des autres lauréats, cliquez ici :

 

Mme FINEL

Professeur d’anglais